Couteaux pliants

Vous aimez partir marcher dans la nature ? Votre couteau de poche peut vous servir en bivouac, si vous randonnez pendant plusieurs jours, mais aussi tout simplement pour manger un petit encas. Vous avez repéré une souche d’arbre idéale pour vous accueillir pendant votre pause ? Vous n’avez qu’à vous assoir pour admirer la vue, et sortir votre couteau pliant pour découper un morceau de pain et de fromage, ou éplucher un bon fruit frais.

Sur le chemin du retour, vous pourrez à nouveau compter sur votre couteau de poche pour vous aider à couper ces jolies fleurs sauvages, qui feront un magnifique bouquet champêtre et donneront un air de campagne à votre salon.

Vous êtes davantage amateur de coutellerie que de randonnée ? Le couteau pliant peut aussi vous servir au quotidien, en plus de vous ravir avec son joli manche en bois ou en corne, gravé de vos initiales ou de votre prénom.

Un couteau de poche se compose de différents éléments, à commencer, bien sûr, par un manche et une lame comme tous les couteaux. Toutefois, il possède une spécificité : il est doté d’une articulation qui lui permet de se replier, pour prendre moins de place et être transporté en toute sécurité.

Sa lame comporte parfois une petite encoche appelée onglet qui, comme son nom l’indique, désigne l’emplacement où l’on doit mettre son ongle pour déplier le couteau. La mitre est l’extrémité métallique du manche. On trouve une mitre avant, à laquelle est fixée l’articulation de la lame, et une mitre arrière, à l’autre extrémité du manche. Certains couteaux ne possèdent pas de mitre : on les appelle alors « couteaux plein manche ».

Le manche du couteau pliable est supporté par des platines, des plaques en inox fixées aux mitres lorsque ces dernières sont présentes. Le ressort, qui permet l’ouverture et la fermeture de la lame, est situé au centre du manche. Sur le manche de certains couteaux de poche, les fabricants disposent des petits clous, que l’on appelle pointillage ou cloutage. Ils sont uniquement décoratifs 

Plusieurs critères sont à prendre en compte pour bien choisir votre couteau pliant, à commencer par ses dimensions et son poids. Pour se glisser dans votre poche sans la déformer, votre couteau pliable ne doit idéalement pas peser plus de 50 grammes.

En ce qui concerne la lame, elle ne doit être ni trop petite, ni trop grande. Si elle est trop petite, votre couteau pliable ne vous sera pas d’une grande utilité. A contrario, si elle est trop grande, il sera compliqué de le transporter dans votre poche. Une lame de 7 cm est généralement suffisante pour un usage quotidien.

Si vous utilisez votre couteau de poche pour bricoler, il vous sera peut-être utile de disposer de plusieurs lames de taille différente. Le couteau multi-lames n’est pas un couteau multi-fonction, aussi connu sous le nom de couteau suisse : il ne contient que des lames, le plus souvent deux ou trois.

Le couteau suisse, quant à lui, est parfait si vous partez souvent en bivouac, car il contient plusieurs outils comme un tournevis, des ciseaux ou encore un décapsuleur, le tout réuni en un seul petit couteau de poche.

Certains couteaux pliables sont dotés d’un système de verrouillage, qui constitue une sécurité pour éviter que la lame ne se replie alors que vous êtes en train d’utiliser le couteau. Il existe différents systèmes de blocage de la lame, tous permettant de protéger vos doigts, ce qui est d’autant plus appréciable si vous utilisez votre couteau de poche de manière intensive.

Il existe trois types d’acier constituant la lame d’un couteau pliant :

•    L’acier inoxydable : il s’agit de l’acier le plus fréquemment utilisé pour la confection des lames de couteaux de poche. Il ne craint pas l’humidité, car il résiste à la corrosion, ce qui lui confère une durée de vie importante. En revanche, les lames en acier inoxydable sont moins tranchantes que celles fabriquées en acier carbone et en acier damas, mais elles sont tout à fait suffisantes au quotidien.

•   L’acier carbone : les lames fabriquées en acier carbone sont réputées pour être très tranchantes, en raison notamment de la facilité qu’elles ont à être aiguisées. En revanche, l’acier carbone est sujet à la corrosion.

•   L’acier damas : il permet de concevoir des lames dures et tranchantes, plus performantes encore que celles en acier carbone. Il est lui aussi sensible à l’eau et sujet à la corrosion.

Le matériau utilisé pour le manche, le plus souvent le bois ou la corne, est également un critère à prendre en compte, essentiellement basé sur vos goûts personnels. On trouve bien entendu différentes essences de bois, les bois exotiques étant les plus onéreux, mais aussi du métal, des matières composites, ainsi que des matériaux plus rares, comme l’os ou le corail, qui doivent être traçables pour s’assurer de leur provenance.

Les couteaux pliants doivent être entretenus régulièrement pour que leur mécanisme ne se grippe pas. Les frottements contre le tissu, lorsque votre couteau est dans votre poche, peuvent détacher de petits fragments de textile qui viennent se loger dans le mécanisme, entraînant à la longue des dysfonctionnements.

Pour nettoyer votre couteau de poche sans le démonter, vous aurez besoin d’un peu d’alcool ménager, d’une huile lubrifiante ou d’une huile de protection anti-corrosion (si la lame est en acier carbone ou en acier damas), d’un chiffon propre, et d’un coton-tige.

Commencez par nettoyer la lame, avec un chiffon imbibé d’un peu d’alcool ménager, puis glissez votre coton-tige dans toutes les zones accessibles pour ôter les poussières. Vous pouvez également utiliser une bombe d’air comprimé. Finissez en huilant les pièces mobiles du couteau pliable.