Linge de cuisine

Indispensables en cuisine, les torchons sont tout aussi utiles pour essuyer la vaisselle que pour saisir un plat encore chaud, faire disparaître une goutte de sauce du plan de travail ou recouvrir une pâte à pizza pendant qu’elle lève.

Ils doivent être absorbants, doux, résistants et lavables en machine à des températures élevées. Le choix de la matière est donc le critère primordial à prendre en compte lors de votre achat.

Le coton est la matière la plus fréquemment utilisée pour la confection des torchons. Les torchons 100 % coton sont peu coûteux, ont une excellente durée de vie et de bonnes capacités d’absorption, à condition toutefois d’avoir un grammage suffisant, au minimum de 220 g/m2. Les torchons ayant un grammage de 275 g/m2 sont des pièces de qualité, très absorbantes et durables.

Le tissage a aussi son importance : plus il est serré, plus le torchon sera absorbant. En revanche, si l’on peut facilement voir la lumière au travers, et que l’on distingue les espaces entre les fils de chaîne et les fils de trame, votre torchon ne sera guère absorbant et risque de se déchirer très rapidement.

Il existe plusieurs types de tissage, qui donnent des résultats très différents. Vous pouvez par exemple trouver des torchons en jacquard, dont les motifs ne sont pas fixés sur le tissu, mais qui en font partie intégrante : ils sont formés grâce à l’entrecroisement de fils de couleurs, et sont visibles sur les deux faces du torchon, ce qui les rend très esthétiques. Le tissage nid d’abeille, quant à lui, permet d’obtenir un tissu très absorbant, qui sera plutôt à privilégier pour vos essuie-mains.

Les torchons peuvent également être confectionnés en lin, ou en coton mélangé à du lin. Très élégant et absorbant, le lin s’adoucit au fil des lavages, ce qui en fait une fibre parfaite pour vos essuie-verres et votre vaisselle délicate. Il est tout aussi facile d’entretien que le coton, à une exception près : il est généralement recommandé d’éviter le sèche-linge.

Pour vos essuie-mains, privilégiez les tissus très absorbants, comme les tissus éponge en coton et les tissages en nid d’abeille, qui sont parfaits pour sécher la peau. Différencier les torchons des essuie-mains, tant en termes de matière que de couleur, permet par ailleurs de mieux les distinguer pour ne pas les confondre. Même si la confusion est loin d’être grave, il est toujours plus agréable et hygiénique de s’essuyer les mains dans un linge prévu à cet effet.

Si vous aimez cuisiner de bons plats mijotés ou sautés à la poêle, tester de nouvelles recettes de sauces et autres préparations savoureuses, vous ne savez que trop bien à quels risques vous exposez vos vêtements lorsque vous ne portez pas de tablier.

Le tablier fait partie du linge de cuisine indispensable. Tout d’abord, il protège vos vêtements des taches. Il est donc très appréciable au quotidien, mais aussi lorsque vous recevez des invités.

Vos plats sont prêts, vous avez enfilé une belle tenue pour la soirée et, constatant que vos invités ont fini l’apéritif et sont prêts à passer à table, vous décidez de réchauffer doucement vos préparations. En ajustant l’assaisonnement ou en mélangeant votre plat mijoté, vous recevez une éclaboussure de sauce : vous n’avez plus qu’à filer vous changer en vitesse, laissant vos plats et vos invités de côté.

En revanche, si vous portez un tablier de cuisine, aucun risque que ce genre de mésaventure ne vienne perturber le cours de la soirée. De plus, les tabliers possèdent généralement une grande poche centrale, qui vous permet de glisser certains petits ustensiles pour vous libérer les mains lorsque vous vous affairez entre deux préparations.

Tout comme le reste de votre linge de cuisine, votre tablier doit être résistant et facile d’entretien. Privilégiez les fibres naturelles, comme le coton, aux matières synthétiques, moins durables. Les couleurs sombres ont l’avantage de masquer plus facilement les taches, ce qui peut être plus esthétique. Toutefois, qu’il soit clair ou sombre, votre tablier devra être lavé très régulièrement, tout comme vos torchons : choisissez donc, avant tout, une couleur qui vous plaît. Vous pouvez même l’assortir à celle de vos torchons, essuie-mains et essuie-verres.

Si vous avez opté pour du linge de cuisine en coton, ou en lin de bonne qualité, vous pouvez le laver à une température élevée : une température de 40°C ne suffira pas à éliminer la totalité des germes et bactéries, qui se développent très vite sur les torchons, en raison de l’environnement chaud et humide.

Choisissez plutôt un programme de lavage à 60°C, en évitant l’assouplissant : à la longue, il risque de réduire la capacité d’absorption de votre linge de cuisine. Vous pouvez le remplacer par du vinaigre blanc, qui est un excellent anticalcaire, et qui empêchera donc votre linge de devenir rêche au fil des lavages. Versez-en une demi-tasse dans le bac prévu pour l’adoucissant.

Si votre linge de cuisine est très taché, le lavage en machine ne suffira pas à éliminer toutes les traces. Pour le pré-détacher, vous pouvez frotter les taches avec un pain de savon de Marseille, ou mettre vos torchons et votre tablier à tremper dans une bassine d’eau chaude, dans laquelle vous aurez versé des cristaux de soude. Respectez la proportion suivante : un tiers de cristaux de soude pour deux tiers d’eau.

Votre linge de cuisine doit être lavé très fréquemment, en moyenne tous les deux ou trois jours. Tout dépend, bien sûr, de l’utilisation que vous en faites : si vous avez un lave-vaisselle et n’utilisez vos torchons qu’occasionnellement pour essuyer la vaisselle, un lavage par semaine sera suffisant. En revanche, si votre torchon sert à la fois d’essuie-main, de manique et d’éponge quand une tache traîne sur votre plan de travail, lavez-le tous les jours, ou au maximum tous les deux jours.