Moulin à sel

Le mécanisme du moulin à sel est un critère très important : s’il est de mauvaise qualité, ou inadapté au type de sel que vous souhaitez utiliser, sa durée de vie sera très courte et votre moulin sera bon à jeter.

Pour vous permettre d’éviter cet écueil et de choisir un moulin à sel adapté, que vous pourrez utiliser pendant de nombreuses années, passons en vue les différents mécanismes existants sur le marché. Vous trouverez 3 principaux mécanismes de moulins à sel : les mécanismes en plastique, les mécanismes en métal et les mécanismes en céramique.

Les mécanismes en plastique, qui sont généralement en acrylique ou en polytéréphtalate d’éthylène (PET), sont les moins fiables. Ils sont présents sur les moulins pré-remplis vendus dans les supermarchés, et sur les modèles bas de gamme qui sont certes peu coûteux, mais aussi peu résistants. Au fil du temps, le mécanisme en plastique s’use, ce qui rend le broyage du sel fastidieux, voire impossible.

Pour conserver votre moulin à sel plus longtemps, tournez-vous plutôt vers un modèle équipé d’un mécanisme en métal ou en céramique. Les mécanismes métalliques les plus durables sont ceux en inox. En effet, le sel étant extrêmement corrosif, un mécanisme en acier basique rouillera très rapidement. L’acier inoxydable ou inox, quant à lui, résiste à la corrosion et a donc une durée de vie beaucoup plus longue.

Enfin, vous trouverez également des mécanismes en céramique, qui sont adaptés à la fois aux sels secs et aux sels humides. Beaucoup plus résistants que les mécanismes en plastique, les mécanismes en céramique ne sont pas du tout soumis à la corrosion. Par ailleurs, ils possèdent souvent de petites ailettes qui évitent que le sel ne s’agglomère à cause de l’humidité.

Si vous utilisez exclusivement des sels humides, comme le sel de Guérande par exemple, il est préférable de choisir un moulin à sel équipé d’un mécanisme en céramique.

Là encore, vous trouverez sur le marché 3 principaux matériaux de fabrication : le plastique, l’inox et le bois. Pour faire votre choix, vous devez prendre en compte des critères esthétiques, mais aussi le prix et la durée de vie du moulin à sel.

Les moulins à sel dont le corps est conçu en plastique sont moins coûteux que les modèles en inox ou en bois, mais également moins adaptés à la conservation du sel. L’inox et le bois sont des matériaux plus sains et plus sûrs pour une conservation de longue durée.

Vous comptez utiliser votre moulin pour moudre des cristaux de sel humides? Privilégiez les modèles en inox, qui seront moins impactés par l’humidité que les modèles en bois, ou les moulins en plastique de très bonne qualité.

En revanche, si vous utilisez des sels secs, les modèles en bois conviendront tout à fait, de même que les modèles en inox.

Les moulins à sel manuels et les moulins à sel électriques ont tous deux des avantages et des spécificités. Les modèles électriques sont si simples à utiliser qu’ils peuvent être actionnés avec une seule main, en appuyant sur un bouton, tandis que votre autre main peut continuer à remuer le plat qui est en train de mijoter.

Par contre, qui dit facilité ne dit pas forcément rapidité : les moulins électriques peuvent parfois mettre un peu plus de temps que les moulins manuels à moudre vos cristaux de sel.

Si vous préférez les objets traditionnels et le bruit si particulier des cristaux de sel réduits en poudre par le mécanisme du moulin, tournez-vous plutôt vers un modèle manuel. Il n’a pas besoin de piles pour fonctionner, ce qui le rend plus léger. Il s’actionne par une simple rotation de la partie mobile, ou à l’aide d’une manivelle.

Le sel est un exhausteur de goût, ce qui en fait un allié précieux en cuisine. Mais savez-vous qu’en réalité, il existe différents types de sels, selon leur origine, leur processus de transformation et leur taux d’humidité?

Les plus fréquemment utilisés en cuisine sont les sels marins, qui sont obtenus grâce à l’évaporation naturelle de l’eau de mer sous l’action du vent et du soleil. Parmi les sels marins, le plus répandu est le sel blanc, aussi appelé sel de table. C’est celui que l’on place, par défaut, dans la salière, et qui est reconnaissable à sa poudre très fine.

Pour qu’il obtienne cette couleur blanche et cette finesse, ce produit subit un raffinage intensif qui lui fait perdre ses oligoéléments et ses minéraux. Il est traité chimiquement pour ne pas s’agglomérer, et enrichi en iode et en fluor.

Le sel de table n’est donc pas le plus indiqué pour la santé, ni pour mettre en valeur les saveurs des plats, d’où l’intérêt de posséder un moulin à sel pour utiliser d’autres types de sels et les réduire soi-même en fine poudre.

Autre sel marin, le sel gris se présente sous forme de gros sel, idéal pour l’eau de cuisson des aliments et les plats mijotés. Issu des marais salants, il n’est pas raffiné et a donc conservé tous ses minéraux et ses oligoéléments, comme le calcium, le potassium, le magnésium et l’iode. Le sel de Guérande fait partie de cette catégorie appelée sel gris.

La fleur de sel, quant à elle, est un peu plus chère en raison de sa rareté. Très appréciée en cuisine, elle est constituée des cristaux qui s’agglomèrent en fine couche à la surface des marais salants.

On trouve également différentes sortes de sel gemme. Le sel gemme se distingue du sel marin par sa provenance : il n’est pas issu de la mer, mais extrait de gisements souterrains. Pauvre en iode, le sel gemme a une saveur plus subtile que le sel de mer, même s’il existe des nuances. Ainsi, on peut citer le sel rose de l’Himalaya, qui accompagne parfaitement les poissons blancs, ou encore le sel bleu de perse qui se marie bien avec la viande blanche.

Il existe aussi des sels très parfumés obtenus grâce au mélange avec diverses épices ou herbes aromatiques, comme l’origan, le paprika, le cumin, le piment ou les baies roses.