Poêle à blini

Il existe différents types de poêles à blinis, qui se distinguent par leur forme spécifique.

Tout d’abord, la poêle à blini peut être d’apparence classique, reconnaissable seulement à sa petite taille. Son diamètre, généralement de 10 ou 12 cm, est idéal pour cuire un blini à la fois, et ses bords hauts permettent à la pâte de bien lever pour obtenir des blinis épais.

Il existe également des poêles à blinis « 3 en 1 », qui sont en réalité composées de 3 petites poêles soudées. Elles offrent un gain de temps appréciable, mais nécessitent d’être équipé de plaques de cuisson de grand diamètre. Par ailleurs, si vous disposez d’un espace de rangement limité, il ne s’agit probablement pas de la solution optimale.

Enfin, on trouve sur le marché des poêles à blinis dotés de plusieurs compartiments ou empreintes, à la manière des moules à gâteaux individuels. Il suffit de verser un peu de pâte dans chacun de ces compartiments pour cuire simultanément plusieurs blinis. Certains modèles permettent de cuire 3 blinis de taille moyenne, d’autres jusqu’à 16 petits blinis.

Les poêles à compartiments peuvent aussi être utilisées pour cuire des œufs au plat ou des tranches de bacon. Elles s’avèrent donc idéales pour préparer un brunch, et sont parfois livrées avec une louche et une spatule, afin de verser la pâte et de retourner les ingrédients en cours de cuisson.

Dans tous les cas, pensez à vérifier que le diamètre de vos plaques de cuisson est compatible avec le diamètre de la poêle à blini avant de procéder à l’achat.

Les poêles à blinis en inox ont l’avantage d’être durables et faciles à entretenir. Elles passent au lave-vaisselle, n’ont pas besoin d’être culottées avant la première utilisation, et présentent un bon rapport qualité-prix.

L’inox doit être de bonne qualité pour résister à la corrosion et conduire correctement la chaleur. L’inox de type 18/10, contenant 18 % de chrome et 10 % de nickel, est une référence.

Les poêles à blinis en inox ont toutefois l’inconvénient de ne pas être antiadhésives, et la pâte à blini peut donc accrocher à l’acier inoxydable en fin de cuisson. Pour éviter cela, pensez à graisser la surface de la poêle avec un papier absorbant imbibé d’huile végétale avant de verser la pâte, et surveillez attentivement la cuisson.

L’appellation de ces deux matériaux dépend de la quantité de carbone qu’ils contiennent. Dans les deux cas, il s’agit d’un alliage de fer et de carbone, qui peut contenir jusqu’à 2,5 % de carbone. Lorsque l’alliage contient moins de 0,5 % de carbone, il est appelé « fer », tandis qu’au-delà de 0,5 % de carbone, il s’agit d’acier. Si la quantité de carbone excède 2,5 %, il ne s’agit ni de fer ni d’acier, mais de fonte.

Les poêles à blinis en fer ou en acier montent rapidement en température, ce qui est idéal pour obtenir une pâte dorée et croustillante à l’extérieur, mais moelleuse à l’intérieur. Elles ne possèdent pas de revêtement, ce qui les rend plus durables et plus saines.

Contrairement aux poêles à blinis en inox, cette absence de revêtement n’empêche pas les poêles en fer ou en acier de posséder des propriétés antiadhésives, qui s’améliorent au fil des utilisations grâce à un procédé appelé culottage.

Le culottage est indispensable avant la première utilisation de votre poêle en fer ou en acier. Pour cela, après l’avoir lavée et séchée, versez-y une quantité suffisante d’huile alimentaire afin que toute la surface de la poêle soit recouverte. Faites chauffer la plaque de cuisson jusqu’à ce que l’huile commence à fumer, puis éteignez le feu au bout d’une trentaine de secondes.

Cette opération doit être répétée 3 fois, en changeant l’huile à chaque fois. Le culottage permet de combler toutes les micro-cavités de l’acier ou du fer pour que les aliments n’adhèrent pas à la surface.

Les poêles à blinis en aluminium dotées d’un revêtement antiadhésif sont peu onéreuses, et possèdent des propriétés intéressantes.

Elles sont faciles à entretenir, mais nécessitent quelques précautions pour éviter d’endommager le revêtement : utilisez des spatules en bois ou en plastique, jamais en métal, et lavez votre poêle à la main avec une éponge douce.

Assurez-vous également que le revêtement est de bonne qualité, et respecte la réglementation en vigueur. Par exemple, les revêtements en PTFE, les plus répandus, ne doivent pas contenir de PFOA, une substance potentiellement nocive pour l’organisme.

Si votre poêle à blini est en inox, en fer ou en tôle d’acier, commencez par la graisser avec du papier absorbant imbibé d’huile végétale neutre, comme l’huile de colza ou de tournesol.

Dans un saladier, mélangez 120 grammes de farine de blé (ou 60 g de farine de blé et 60 g de farine de sarrasin) avec une pincée de sel et un demi-sachet de levure chimique. Dans un petit bol, mélangez 15 cl de lait avec les jaunes de 2 œufs, après les avoir séparés des blancs, puis creusez un puits dans la farine et versez-y cette préparation. Mélangez de nouveau.

Dans un autre récipient, montez les blancs en neige et incorporez-les doucement à la pâte à blini. Pour qu’elle soit bien alvéolée, laissez-la reposer pendant 1 à 2 heures à température ambiante.

Faites chauffer votre poêle à blini, et versez la pâte à l’aide d’une louche. Retournez les blinis à mi-cuisson. Vos convives n’ont plus qu’à se régaler !